samedi 30 décembre 2017

[Agressions] Les pompiers disent STOP !!!


Les sapeurs-pompiers de France sont confrontés à des actes d’une violence verbale et physique inacceptable en cette fin d’année 2017.
Pour le réveillon, dans certains centres de secours, c’est la peur au ventre que les sapeurs-pompiers interviennent… est-ce acceptable ?
Depuis les agressions se multiplient.
Après une hausse de 21% en 2015, c’est une nouvelle hausse de 17,6% du nombre de sapeurs-pompiers victimes d’une agression en 2016, soit 2280 agents :
  • 6 à 7 sapeurs pompiers sont agressés par jour. C’est 1 agression toutes les 4 heures !
  • S’agissant d’un phénomène principalement urbain, les pompiers professionnels sont 6 fois plus exposés que les pompiers volontaires.
  • Ces agressions ont entraîné 1613 journées d’arrêt de travail en 2016.
  • 414 véhicules de sapeurs-pompiers ont été endommagés, pour un préjudice total estimé de 283.442 euros (+183,4% par rapport à 2015).

L’UNSA-SDIS DE FRANCE DIT STOP !

jeudi 21 décembre 2017

Résultats de l'examen professionnel de 2ème classe


Le 20 décembre 2017, le jury a arrêté la liste des 104 candidats reçus à l'examen professionnel de lieutenant de 2ème classe.

Téléchargez la liste : Liste candidats admis examen pro lieutenant 2ème cl

lundi 18 décembre 2017

L’UNSA SDIS de FRANCE reçue place BEAUVAU

Le lundi 11 décembre 2017, l’UNSA-SDIS de FRANCE était reçue, place Beauvau pour une réunion bilatérale avec Madame Jacqueline GOURAULT, Ministre auprès du Ministre de l’intérieur.


Etaient également présents :
  • Mme Mireille LARREDE, sous directrice de la doctrine et des ressources humaines - DGSCGC
  • M. Arnaud QUINIOU, conseiller sécurité civile
  • M. Sébastien BERTAU, conseiller social
La délégation UNSA-SDIS était composée de :
  • Jérôme FRANCOIS, Secrétaire Général
  • Jacques NOAILLE, Secrétaire Général Adjoint
  • William MOREAU, Secrétaire en charge de la catégorie C
  • Jean-Philippe GALLIAN, Conseiller Social UNSA-SDIS

APPLIQUER LA FILIÈRE À 100%
Avant toute idée de rebâtir encore une filière, nous demandons l’application pleine et entière de celle de 2012, notamment concernant les mesures transitoires : les agents doivent accéder au grade qui correspond à la fonction qu’ils exercent avant fin 2019.
La période transitoire est passée de 5 ans à 7 ans et 8 mois, à la demande des collectivités, pour faciliter le financement de la filière. Etat, départements et maires ont donné leur accord. Il s’agit d’un enjeu social et moral.

DES VIOLENCES INACCEPTABLES !
L’UNSA-SDIS a été précurseur sur ce dossier. Dès le 25 septembre 2014, nous portions à la connaissance de M. Bernard CAZENEUVE, Ministre de l’Intérieur, la recrudescence des violences verbales et physiques envers les sapeurs-pompiers. Il en avait découlé la circulaire sur la mise en place des dépôts de plaintes systématiques.
Nous revendiquons encore :
  • Le recensement des SDIS n’ayant pas mis en place de protocoles SDIS / gendarmerie /police concernant les dépôts de plaintes.
  • Systématisation des dépôts de plaintes et de l’accompagnement des agents par les SDIS.
  • La mise en place systématique de la protection fonctionnelle des agents.
  • L’anonymisation des dépôts de plaintes.
  • L’interdiction des bandes patronymiques sur les tenues.
  • Un cadrage clair des notions de « droit de retrait » et de « repli ».
  • L’attribution de la Nouvelle Bonification Indiciaire (NBI) « quartiers prioritaires ».
  • Le renforcement des procédures opérationnelles interservices et des formations ad hoc.
  • Des campagnes d’information par les SDIS (campagnes de communication, réunions publiques, etc.)
  • La généralisation de dispositifs techniques : renforcement des vitres et pare-brises des engins (verre spécial, film sécurité, etc.), couvertures anti-feu dans les habitacles, etc.

UN SECOURS D’URGENCE AUX PERSONNES DÉVOYÉ
Les fausses urgences, les carences déguisées et les ivresses sur voie publique  dévoient le Secours d’Urgence Aux Personnes (SUAP). Si la solidarité et le « social » font évidemment partie de l’ADN des sapeurs-pompiers, les effectifs des SDIS ne sont dimensionnés que pour l’urgence. L’UNSA demande :
  • La réouverture du dialogue concernant le SUAP et la mise en place d’un groupe de travail en y intégrant les organisations syndicales pour une vraie concertation.
  • Des arbitrages plus équilibrés pour les sapeurs-pompiers : définition des carences, doctrine tuerie de masse, ébriété sur la voie publique, délais d’attente aux urgences, etc.

UNE VRAIE RECONNAISSANCE DES PATS
Pour l’UNSA-SDIS de FRANCE, il est temps de reconnaître pleinement le rôle des 11.500 Personnels Administratifs et Techniques (PATS) dans les SDIS.
Nous revendiquons :
  • Qu’ils siègent aux Commission Administrative et Technique (CATSIS) et au Conseil d’Administration (CASDIS), à l’instar des composantes SPP et SPV.
  • Que leurs dépassements horaires soient rémunérés en IHTS ou IFTS. Le double statut ne doit pas être imposé.
  • Que le RIFSEEP soit mis en place avec, à minima, le maintien du pouvoir d’achat.

DU POUVOIR D’ACHAT
L’application de la réforme PPCR (Parcours Professionnels Carrières et Rémunération) à la filière « sapeurs-pompiers » est une application « LOW COST » !
Non seulement le rôle d’encadrement du corps des sous-officiers n’a pas été reconnu à sa juste valeur, mais leurs grilles indiciaires ont été trop peu réévaluées.
Nous revendiquons :
  • Une réévaluation des grilles indiciaires de sergent et d’adjudant.
  • L’application des grilles types A2 et A3 pour les commandants et lieutenants-colonels.

UN MÉTIER À RISQUES
Nous revendiquons une véritable prise en charge des risques psycho-sociaux et des risques liés aux particules de fumées.
Si elle souligne l’absence de caractère scientifique des études en la matière, la DGSCGC doit, au moins par principe de précaution, élaborer une note plus cadrée pour la mise en place de mesures concrètes : formation, prévention, tenues, techniques opérationnelles, zonage, protocoles, décontamination, etc.

UNE FIN DE CARRIÈRE DÉCENTE
La fin de carrière des sapeurs-pompiers est un enjeu majeur pour les sapeurs-pompiers : âge de la retraite, report du départ lié à des structures familiales nouvelles, missions confiées selon l’âge, etc.
L’UNSA SDIS de FRANCE revendique :
  • L’arrêt de la surcotisation liée à la prime de feu.
  • Le déplafonnement des années de bonification au prorata des années surcotisées
  • Le maintien, au prorata, des années de bonification en cas de reclassement/reconversion.
  • Le maintien de notre régime de retraite.
  • L’intégration des primes dans le calcul de la retraite
Téléchargez le communiqué au format PDF : 171211 Bilatérale Min Int.

vendredi 15 décembre 2017

Drame de Millas, l'UNSA-SDIS invitée de LCI

Ce matin, Olivier De Pachetère était l'invité de la matinale de LCI. L'occasion pour l'UNSA SDIS d'expliquer cet effroyable accident qui à coûté la vie à 4 enfants.

lundi 11 décembre 2017

UNSAffichage 49 : on dit merci qui ?




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UNSAffichage 49 : on dit merci qui ?
- Droit de grève... on dit merci qui ?
- Nominations au grade de sergent ... insuffisant !
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Déclaration liminaire de l'UNSA SDIS 95 au Comité Technique du 8 décembre 2017
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Courrier adressé au DDSIS concernant les nominations de sergents
171123 Sergents 2018.pdf
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samedi 2 décembre 2017

Communiqué Commun du 29 novembre 2017

Le 29 novembre, les organisations syndicales représentatives étaient reçues à la Direction Générale de la Sécurité Civile et de la Gestion des Crises (DGSCGC). L’Administration nous présentait un projet de modifications de la filière de 2012.

La fin des mesures transitoires, le 31 décembre 2019, approche à grand pas et certains SDIS n’ont pas fait l’effort de nommer les agents aux grades correspondants à leurs fonctions :

  • Je suis chef d’agrès un engin, je dois être nommé sergent !
  • Je suis chef d’agrès tout engin, je dois être nommé adjudant !
  • Je suis chef de groupe, je dois être nommé lieutenant !


Rappelons qu’avant de valider la filière de 2012 les élus ont été consultés et ont donné leur accord :
  • Assemblée des Départements de France (ADF)
  • Association des Maires de France (AMF)
  • Élus locaux du Conseil Supérieur de la Fonction Publique Territoriale (CSFPT)
Rappelons que, à leur demande, les mesures transitoires ont été étendues de 5 à 7 ans pour en faciliter le financement.

Rappelons que, malgré cela, certains SDIS ne respectent pas la parole donnée. Quelle confiance accorder aux élus dans l’avenir ?

Le 1er janvier 2020 aucun agent ne doit perdre ses fonctions. C’est inacceptable !
Inacceptables, les propositions de la DGSCGC le sont aussi :
  • Déconnection du principe grade/emploi qui mettrait un coup d’arrêt à toutes les nominations que permet la filière de 2012.
  • Le retour d’un grade de major, mais en catégorie C, qui permettra aux SDIS de les employer sur des fonctions de lieutenant, sans les nommer.
Bref un retour à la filière de 2001 et en low-cost !

Cet avis est très largement partagé par l’ensemble des organisations syndicales qui demandent toutes l’application pleine et entière des mesures transitoires de la filière de 2012.

Le problème, ce n’est pas la filière de 2012, le problème c’est au contraire sa non-application !
L’UNSA-SDIS de FRANCE a des propositions concrètes et pragmatiques dans l’intérêt des agents et du service public. Nous les présenterons au Directeur Général lors de notre prochain rendez-vous, le 11 janvier prochain.

Télécharger le communiqué : 171129 communique OS_réforme de la filière SPP

vendredi 1 décembre 2017

L’UNSA-SDIS quitte la séance de la CNSIS

En raison de dissensions internes, le syndicat Force Ouvrière (FO) a désaffilié le Syndicat National des Sapeurs-Pompiers Professionnel (SNSPP).

Le mercredi 29 novembre, la Conférence Nationale des Services d’Incendie et de Secours (CNSIS) faisait le choix de convier les désormais deux entités à siéger, allant jusqu’à préciser que FO ne pourrait pas participer aux votes, au profit du SNSPP.


Si la composition de la CNSIS est fixée par arrêté, pour l’UNSA-SDIS de FRANCE, les organisations représentatives, siégeant au Conseil Supérieur de la Fonction Publique (CSFPT), doivent siéger de droit à la CNSIS et pouvoir voter.

Face à ce déni des règles de représentativité, l’UNSA-SDIS de FRANCE a quitté la séance pour manifester son mécontentement. 

La FA/SPP-PATS, la CGT, la CFDT, FO, SPA-SDIS et SUD ont également quitté la séance pour dénoncer une « mascarade de dialogue social ».