Le 3 janvier 2016 à 15h00, l’UNSA-SDIS de FRANCE était reçue par M. Bruno
LEROUX, Ministre de l’Intérieur.
Une heure d’échanges qui nous a permis de rappeler sans
détour que, pour les sapeurs-pompiers professionnels, le compte n’y est pas :
- La réforme PPCR, qui concerne toute la fonction publique, était
prometteuse mais un an après avoir accepté de nous mettre autour de la table le
résultat est plus que décevant : une filière low-cost pour les SPP.
- Le manque de reconnaissance du corps des sous-officiers :
PPCR devait permettre leur intégration en catégorie B. Quelle déception !
Qui, aujourd’hui, peut nier le rôle d’encadrement des sergents et
adjudants ?
- Nous avons dénoncé la paupérisation des SDIS : toujours
faire plus avec toujours moins de moyens. Les budgets baissent, les effectifs
aussi alors que le nombre d’interventions ne cesse d’augmenter et que la
technicité des sapeurs-pompiers est de plus en plus exigeante. Concrètement,
les français sont moins bien protégés et les sapeurs-pompiers n’interviennent
plus en sécurité.
- Dans le contexte terroriste que nous connaissons, nous avons
rappelé que les sapeurs-pompiers font aussi partie des forces de sécurité
intérieure et que les SDIS ne doivent pas être oubliés. A l’heure de nous faire
porter des gilets pare-balle, les baisses des budgets des SDIS sont
inacceptables.
- Nous avons ré-abordé le problème de la sur-cotisation : les
SPP cotisent plus que les autres fonctionnaires et au-delà de 25 années de cotisations,
c’est à fonds perdu.
- Enfin, nous avons interpelé le ministre sur les adjudants se
retrouvant privés d’examen professionnel de lieutenant 2ème classe alors
qu’ils occupent les bonnes fonctions mais qu’ils ont des appellations
« exotiques » dans leurs SDIS. Le Ministre a souhaité que des
solutions de bon sens soient trouvées. Pourtant, aujourd’hui, les agents
reçoivent des lettres de refus !
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